ANVERS -Journée découverte à la bourse aux diamants

Lundi matin aux aurores, ça pique. Direction Anvers. La Bourse aux diamants.

Le matin, ça pique un peu d’être dans un train aux aurores. Mais le spectacle du jour qui se lève, cette lumière si particulière du Nord qui s’étire sur les rails, suffit à me réveiller pour de bon. Je me sens à la fois curieuse et un peu intimidée. Je vais à Anvers, dans le quartier des diamantaires. Un lieu mythique, silencieux, inconnu du grand public.

Intimidée par les gemmes que je vais croiser, par ce monde de spécialistes, de passionnés, d’initiés. Ce genre de rencontre me fait toujours cet effet : je m’apprête à entrer dans un sérail, une communauté avec ses codes, son langage. Même si le diamant n’est pas ma spécialité – je suis plutôt team pierres de couleur –, je sens que je vais toucher à quelque chose de fondamental. Car le diamant n’est pas une simple gemme : c’est un système, un univers à part entière.

À deux pas seulement de la gare d’Anvers, je tombe sur un quartier étrange : très calme, presque désert. Il y règne une ambiance feutrée, silencieuse, qui intrigue. Pas un bruit, pas de vitrine tape-à-l’oeil . Je viens de poser le pied dans le quartier des diamantaires.

BOURSE AUX DIAMANTS

Je suis tout de suite happée par cette atmosphère unique. On sent que quelque chose d’inhabituel se joue ici. Je découvre que ce quartier est le cœur névralgique du commerce mondial du diamant. La fameuse Bourse aux diamants d’Anvers est là, discrète, sans artifice, mais d’une puissance économique insoupçonnée. Le contraste entre l’apparence calme du quartier et son rôle stratégique est saisissant.

La journée est organisée par l’Association de l’école de la GEMM Academy, une association de gemmologues avec laquelle nous partageons un socle commun d’études et d’apprentissage et de diplômes : méthodes d’analyse, rigueur scientifique, curiosité éclairée. Cela facilite les échanges.

On rentre dans le dur très vite, dès la première rencontre, chez HRD.

HRD

Et là, surprise : on nous montre… des bruts. Pas si courant, et pas si simple à obtenir.

Voir un diamant brut, c’est revenir à l’origine. Loin des tailles parfaites, des brillants calibrés pour les vitrines. Ici, on touche à la matière, à la géologie, à la complexité des cristaux, presqu à la création des continents.

On découvre aussi les coulisses de la certification, avec ses défis actuels : guerre, crise économique, mutations de marché. Et surtout, une perte de confiance, palpable, que les professionnels peinent à contenir. Le diamant traverse une zone de turbulence comme il en a rarement connu.

Tout repose sur un équilibre délicat : la confidentialité, le secret des échanges, et l’argent en jeu. Rien ne filtre à l’extérieur. Tout se joue en privé, entre gens de confiance. Et ce silence, cette discrétion, sont peut-être les vraies raisons de la pérennité de ce modèle… mais aussi de ses fragilités.

Je réalise que je suis en train de pénétrer un monde à part. Un univers méconnu, presque mythique. Qui sait vraiment comment fonctionne la Bourse aux diamants ? Qui connaît les règles ? Le grand public l’imagine souvent avec des clichés de luxe et de pierres étincelante mais la réalité est tout autre : sobre, stricte, codifiée. Et surtout, profondément fermée.La Bourse, c’est un lieu d’échanges. On y achète, on y vend, mais pas seulement. C’est un carrefour où se croisent tailleurs, courtiers, sous-traitants, transporteurs.Les objets échangés ? Des diamants bruts ou taillés.Les clients ? Des professionnels, souvent internationaux. C’est un marché global où la pierre circule plus vite que l’information.Le système repose sur l’intégrité. Les tricheurs, les faussaires, les « margoulins » sont vite repérés et mis à l’écart. Ils peuvent même être affichés à l’entrée de la Bourse pour prévenir les autres. L’autocontrôle est une forme d’éthique : on protège l’ensemble de l’écosystème en éliminant ceux qui risquent de le fragiliser.Ici, la parole suffit. Un accord verbal vaut contrat. L’échange repose sur la confiance absolue entre les parties. Ce qui est dit est fait. Pas de clauses à rallonge, pas d’avocats à chaque coin de table. Une poignée de main scelle l’affaire. C’est à la fois fascinant et déroutant, surtout dans un monde où tout est aujourd’hui hyper-réglementé.A la Bourse aux diamants, la confidentialité, le secret des échanges, et l’argent en jeu. Rien ne filtre à l’extérieur. Tout se joue en privé, entre gens de confiance. Et ce silence, cette discrétion, sont peut-être les vraies raisons de la pérennité de ce modèle… mais aussi de ses fragilités.COVID, guerre en Ukraine, arrivée massive du diamant de synthèse, changement générationnel et culturel dans les protagonistes du marché : tout cela fragilise un équilibre qui semblait, jusqu’à peu, immuable. Si chacun de ces éléments avait surgi seul, le secteur aurait su absorber le choc. Mais là, tout arrive en même temps. Résultat : baisse de chiffre d’affaires, incertitudes, perte de repères. Même la sérénité si caractéristique de ce monde discret semble s’éroder.

La pandémie a laissé des traces profondes. Pendant les confinements, tout s’est arrêté : les ateliers ont fermé, les acheteurs ont disparu, les circuits logistiques ont été bloqués. De nombreux diamantaires ont quitté le métier.

Ce qui saute aux yeux, c’est le changement de visages dans la rue. Les diamantaires juifs, historiquement au cœur du système, laissent progressivement place aux acteurs indiens. Leurs compétences en taille, leur puissance bancaire – parfois bien plus flexible que les règles européennes – et leur présence croissante créent un nouveau paysage. La génération précédente, plus âgée, plus religieuse, moins présente, cède le terrain. La mutation est en cours.

La guerre en Ukraine a été un deuxième choc. Anvers a perdu l’accès au marché russe, sous le coup des sanctions. Or, la Russie était un acteur majeur de la filière. Résultat : une baisse de 30 % du chiffre d’affaires. Et pendant qu’Anvers se replie, la Russie continue ses affaires via Dubaï, Israël ou l’Inde. Les pierres trouvent d’autres routes, mais Anvers perd sa centralité.

Le diamant de synthèse a été annoncé comme une révolution. Il crée aujourd’hui surtout de la confusion. Sa valeur reste basse, sa production excède la demande, son discours – souvent flou – inquiète plus qu’il ne rassure. Les professionnels peinent à l’intégrer, et les clients ne s’y retrouvent pas. C’est un produit qui existe, mais qui n’a pas encore trouvé sa place. Ni dans les cœurs, ni dans les marchés.

Visite des tailleurs et prestataires de certifications à Anvers. Fin de la journée et peut être d’un monde.

L’après-midi, nous visitons des tailleurs, des sous-traitants, des spécialistes de la certification. Et là, je suis scotchée. Le niveau de rigueur, la précision des analyses, la richesse des bases de données utilisées pour identifier une pierre, sa provenance, sa structure. C’est impressionnant. Des calculs d’angles, des mesures d’inclusions, des références open-source croisées… Une armée d’outils pour tenter de répondre à une seule question : que voit-on vraiment dans cette pierre ?Je repars de cette journée comme on sort d’une usine à lingots : les yeux grands ouverts, l’esprit nourri, et le cœur un peu bousculé. J’ai vu un monde discret, fragile, puissant, technique, humain. J’ai été accueillie, j’ai observé, j’ai écouté. Et maintenant, je comprends un peu mieux l’impact de ce microcosme sur des enjeux globaux.Je n’ai pas aimé l’entre-soi. Le goût du secret pour le secret. L’impression parfois que l’on protège un territoire plus qu’on ne le transmet. C’est une affaire de génération, peut-être. Mais je pense que les mutations actuelles appellent à plus d’ouverture, de pédagogie, de transparence. Le roi est mort, vive le roi… mais lequel, à dire vrai ?

Changement de paradigme – Changement de visages – Changement de pouvoir

Un changement de paradigme est clairement en cours. Attention aux secousses. Attention aux récits trop bien ficelés. Le business mute.

Et comme souvent, ceux qui survivront sont ceux qui sauront s’adapter, comprendre, écouter.

Le centre de gravité est en train de se déplacer — silencieusement, mais sûrement.

Le salon Révèlation de Paris en mai 2025

  • Pourquoi le salon Révèlation de Paris en mai 2025
    • Voir des professionnels que je ne connais pas dans le domaine de la joaillerie
    • Prendre contact avec ceux que je connais dont j’admire le travail
    • Voir les dernières oeuvres des artisans des métiers d’art
    • Montrer le travail qu’ils font et les oeuvres réalisées
    • Prendre des nouvelles de certains avec qui j’ai travaillé ou avec qui j’ai fait des ITW en podcast
    • Parler du métier
    • Faire ma 1ere vidéo
    • Proposer mes services aussi pour les ateliers et les joailliers.

Merci de votre accueil Mira Ming ; Capucine Huguet ; Charlotte Romer Gaillard ; Hervé Obligi ; Philippe Nicolas ; sylvie deschamps ; Isabelle Emmerique ; Alix Dumas ; Ulysse Allanic.

INVITATION AU CAFE JOAILLERIE HIVER 2024

Avec cette session de rencontres faites cet hiver, j’ai ouvert les moments “café joaillerie”.

Nous discutons autour d un café de ce que la joaillerie dit des créateurs et de ce que la gemmologie dit de ces professionnels.

Je me rends compte de la richesse des parcours toujours si instructifs ; des personnalités si incroyables, si généreuses aussi.

Le meilleur moment de ma vie à vous écouter , à vous suivre dans vos process de transmission et créatifs.

Un peu de bruit dans les enregistrements et quelques couacs techniques en plus ! Veuillez excuser de ma non-maîtrise à ce sujet. J’espére que cela n’empêchera rien à votre écoute.

Je reçois

@Laure Victoria GAURY – créatrice de joaillerie philosophique

– @Aurélie DESPREZ – créatrice de joaillerie WIT multi potentiel dans l’art joaillier

-@Angélique SERENGETI– gemmologue avec l’Afrique de l’Est comme repère

– @Stephan RENARD – gemmologue glypticien conférencier

-@Alexandre DROUX – gemmologue lapidaire expert professeur

– @Hervé CHASSAING – passionné de bijoux anciens animaliers signés

TIMELESS – decouverte d un salon – 2023 PARIS

POURQUOI j’aime tant les salons professionnels de joaillerie & gemmologie ?

PARCE qu’en vrai, c’est fatiguant, c’est exigeant, c’est éreintant.
Tant de mondes pour si peu de temps !

MAIS voila, se lever le matin pour un salon, y aller parce que je sais que dans ma journée, je vais être subjuguée par un bijou que je ne vois que dans les livres ou en ventes aux enchéres ; qu’une gemme va m’offrir son plus bel aspect, sa spécificité visuelle que l’on rencontre si peu et que quelqu’un aura réussi à trouver pour nous la partager.

Parce que la passion des passionnés est ce qui me touche le plus.
Il y a de la passion à tous les étages, à tous les stands, à chaque rencontre ; qu’elle est évidente ou subtile. Je sais briser la glace de la timidité ; m’emballer avec emphase et mots pour le dire et vous le dire.

Mais surtout
Cela réchauffe ma passion.
Cela renforce mon engouement.
Cela me donne le sourire pendant des jours.
Cela échange sur tous nos projets.
Cela hume l’air du temps.
Cela conforte mes réflexions et mes doutes aussi.
Cela parle biznez en toute quiétude et ambiance – Cela clarifie les tensions.
Cela ressert nos liens – je prends des nouvelles de ceux que je ne vois plus ; ils sont loin partis en découverte et on les piste, suit et nous attendons leur retour avec impatience.

Je suis 1 visuelle sélective ; je ne vois que les jolies choses et je tombe en amour illicoto presto !
J’ai l’amour facile des jolies choses ; des belles pièces ; des belles personnes passionnées.
J’adore m’emballer.
Je suis d’humeur joyeuse tout au long du salon ; le sourire aux lèvres, le cœur allegria, le moral au beau fixe, le boost gonflé à bloc.

ALORS si vous voulez discuter, refaire le monde, parler joaillerie, gemmologie, des grandes choses de la vie, ou de plus petits détails ; je suis sur le stand ASSOCIATION FRANCAISE DE GEMMOLOGIE -AFG ; le salon est celui de @Timelessjewelsfair organisé par @myrtillecharlotte ; je vous attends. On discutera et ca sera reparti pour un tour de bonheur !

J’ai pris du temps pour l’écrire. Juste pour vous dire ce que j’ai aimé dans ce salon  @Timelessjewelsfair organisé par Myrtille et charlotte. Si vous l’avez manqué,  je vous fais un debrief du salon. L’épisode s’appelle  » Anne au salon TIMELESSJEWELSFAIR ». Merci à elles pour leur accueil, leur professionnalisme et l’exemplarité de leur travail lors de ce salon ! Bravo !

Je ne parlerai pas de tous les stands car même si je les ai tous vu, je n’ai pas toujours eu de discussion avec vous et avec eux car pendant un salon où il y a du monde et la priorité de chacun d’entre vous est de vendre et de prendre des contacts. Mais une prochaine fois nous discuterons et nous parlerons de vos motivations, bijoux ou gemmes.

Capucine H

Voir le rêve de mon fils être réalisé en bijou. Un jour de retour de colonie de ski, il me rapporte une bague à « 3 sous » – je ne suis pas sûre que bcp de gens connaissent cette expression mais je la tente – d’un flocon de neige … Je la conserve avec mes précieux objets et sur ce salon j ai vu Capucine H l’avoir réalisé. Ça c’est du génie ! Car qui s’enthousiasme pour une bague représentant un flocon. MOI ! j’adore. Parce que c’est une part d’un rêve – ça n’a pas d’utilité, c’est plus que saisonnier. Je ne suis pas sûre de coller le terme intemporel que l’on utilise côte Place Vendôme pour parler de collections et de tout …..Mais peu m’importe, j’aime la réalisation,  le volume imposant, le travail de recherches, la finition… Suivez cette joaillière ; le génie n’est pas loin. A fleur de jeunesse et de regard. D’ailleurs le salon ne s’est pas trompé en lui donnant un prix ! Bravo pour le coup d œil !

Attention ne pas lire si on est prude ou facilement choqué. Mais attention surprise au 1er regard grâce à Aurélie D – Créatrice d’éternités suspendues

Qu’est ce qui peut surprendre actuellement ou me surprendre en joaillerie ? je ne sais pas vraiment ; Mais Aurélie a su me cueillir facilement avec son bijou érotique. Tout un programme ! Tout un savoir ! surtout.

Par contre cette ingénieuse et trublionne joaillière de WIT joaillerie – Aurélie de son prénom – a mis quelques jours à me dénicher ces créations d’éternités, le temps que l’on se connaisse mieux. Elle a mis quelques jours à me monter un sexe de femme en opale rose ; enfermée dans une cage et à l’abri des regards indiscrets.  Nous avons une passion en commun qui sont les cranes. Mais là ; elle m’a saisie avec la beauté de cette pièce. J’ai déjà acheté une bague art nouveau avec 2 corps de femmes qui s’enlacent. J’aime ce mouvement, ce fondu en or des corps. Ce bel objet d’Aurélie mis en collier a un volume délicat ; bien évidemment la matière «peau d’ange rajoute le meilleur des effets« . Et l’on découvre ces lèvres si délicates. Le fait qu’elle soit enfermé dans ce qui peut être une cage ou une protection de la vue de tous aussi ne me gêne pas. J’y mets un sens MAIS pas que ça. Il y a des bijoux que l’on porte en soi et pour soi ! et qu’ils n’ont pas toujours vocation à être montrés. J’achèterai encore des bijoux érotiques car il parle au creux de mes sensations à mon intime conviction de la beauté.

Vous pouvez reprendre le cours normal de votre vie ! MERCI Aurélie. Plus je découvre ton univers , plus je deviens FAN !

Un Mojito SVP !

La joaillerie se cache dans les détails qui me surprennent. Stephane Renard est glypticien de son métier avec un brin de folie et un œil déjà d’expert et ce qui est sympa c’est sa vision très nouvelle génération,  en dehors des dogmes, en dehors des classiques règles et normes de la joaillerie.

Un brin de folie pour tester / échouer / recommencer et Réussir.

Un rien pour expérimenter.

Derrière un savoir ; il y a un glypticien iconoclaste, un Géo Trouve Tout de la joaillerie. Qui ne  s’interdit rien et va vers de nouvelles façons de faire. Peu importe que cela plaise ou pas, cette liberté de faire est fondamentale et ouvre cet art à d’autres horizons et visions de la joaillerie.

L’infini petit du kraken a séduit un gamin de 10 ans qui a parlé manga avec Stephane. Est-ce que cela n’ouvre pas des discussions incroyables ?  Qui penserait avoir ce genre de discussions en voyant un poulpe à 8 bras dans un octogone de ….. matiére.

Resservez -moi un Mojito SVP  ! Ecrire ça donne soif !

Charlotte de studio C

Si on mettait un peu de légèreté dans les bijoux Homme et Femme avec de l’aluminium et quelques précieuses gemmes. C’est beau un Homme qui porte des bijoux.

C’est beau les lignes très géométriques. Ça fait du bien au cerveau ! Ces bijoux sont un pont en sculpture la mécanique l’industriel et la joaillerie.

La légèreté de la matière est un argument de poids car certaines fois les bijoux ont un poids non négligeable en or et un prix excessif de ce fait.

Dans ces formes, je retrouve le souffle des bracelets Tank quand l’industrie s’infiltre jusque dans la joaillerie.

Le voir porter par Frédéric ou par Dirren, ça fait partie des jolies choses de la vie. Trouver une ligne masculine qui ne soit pas grossière ni trop massive c’est plutôt rare.

Léger et aéré – 2 qualités incroyables et fortes techniquement !

Coloré et « imbriqué de gemmes » – 2 nouvelles techniques liées au métal qui font du bien et savent innover différemment.

Stylé et désigné – 2 aspects de look que la créatrice C a su mettre en avant.

J’ai eu un coup de cœur et de longues discussions avec ma voisine de stands  @lialamdesigns . J’ai adoré cette manchette et ces bagues qui s’appellent 100% et qui ressemble à TOI & MOI Graphique. J’ai plutôt l’habitude de m’ennuyer dès que les brillants ronds sont présents. C’est un vilain défaut chez moi. Plus lié à ma vie professionnelle d’avant. Mais le graphisme des diamants diamétralement opposés et symétriquement dosés avec un jeu de parallélisme m’a complétement séduite. En fait Lia a de jolis mots pour vous dire que Toi et Moi , c’est Oui pour la Vie mais avec une distance nécessaire à respirer ; avec un peu d’air entre nous, lié aussi à nos caractères extrêmes et nos vies mêlées. S’aimer. Se respirer à 1 jet de diamants en observant nos vides autour de nous et pour les remplir de ce que l’on veut en faire. Toi & Moi ou 100% avec de l’espace entre nous. Le rêve ultime de cette union en liberté. J’adopte l’idée et j’y adhére.

CONFERENCE Corail par Erick Gonthier

Rouge bœuf ou peau d’ange ; le corail est une gemme à part entière même quand la couleur ne le définit pas exactement. La conférence sur cet animal-  loin d’être de compagnie mais du plus belle effet sur la peau des femmes, représenté magnifiquement en peinture m’a remis les pieds en cours de biologie. Je ne suis pas sûre d’être prête pour l’interrogation écrite. Va falloir bosser plus sur les définitions comme dirait  Erick Gonthier le conférencier . Mais il a su nous présenter l’habitus du corail et intéresser à ce rouge majestueux que nous offre la mer.  Un mini-Gem est sorti sur le corail vendu par l’AFG et préfacé par Jean-Philippe Giordiano, cueilleur ramasseur plongeur de corail en Corse à Bonifacio. Lisez les quelques mots de la préface vous y verrez la douceur et la compréhension qu’il a de la nature du corail mais aussi des Hommes qui l’entourent. Cela fait 2 fois que nos chemins se croisent ; et je rêve d’une échappée en Corse. Mais peut être est ce lié au froid extrême que Paris subit et qui me collapse avec les photos du ciel bleu et de cette immensité bleue que m’envoit JP. Je bave non pas devant le bleu de la mer mais sur les photos des pieds de corail qu’il m’envoie. Que cet animal-plante ou plante-animal soit comme un arbre rouge sang m’interroge sur la richesse de la mer et l’ignorance toute droite que nous avons de ce grand élément qui nous entoure qu’est L’océan.

Aguttes – Vintages et bijoux bijoux anciens ou Arsenic et vieilles dentelles

Les ventes aux enchères sont mes moments préférés comme aller au cinéma, au concert ou aux spectacles. Car je vois des collections que je ne soupçonne pas… la collection des bénitiers d’intérieurs  m’ont particulièrement surprises. En fait tout se collectionnent . Il suffit d’y penser. J’aime assister aux ventes car je découvre des bijoux d’un autre temps, d’une autre créativité quand l’or ne vous coûtait pas un rein comme paiement et que les pierres étaient abondantes et belles et plutôt bon marché ; quand la créativité de chacun était un critère essentiel et que rien ne ressemblait à la collection passée du concurrent ou celle à venir des autres copains.  Des pièces extraordinaires à voir car de belles élégantes de l’époque nous ont laissé un souvenir intemporel grâce à ces bijoux maintenant disponibles . Pas derrière une étiquette de musées avec 4 mots et 1 date ou encore dans les livres. Sans parler des bijoux d’exceptions que l’on peut découvrir un jour de vente.  Après je me pose la question. Où vont ces merveilles ?  Qui les achète ? Sur quel continent ? et Qui les porte ? Est ce que les futures générations les verront et sauront-elles ce que c’est ?

Et parlons de ces dames les plus belles élégantes parisiennes  et celles qui m’ont autorisées à les photographier et à s’extasier sur leurs merveilles de bijoux. Que cela fait plaisir de voir ces belles élégantes avec des pièces et bijoux incroyables. Mes yeux sont hors des orbites et extasient sur toutes ces pièces. Et vous savez quoi ? les belles élégantes sont des femmes extraordinaires et leurs bijoux valent de faire un livre sur leurs vies quand je discute avec elle.

Mais je dois dire aussi qu’un bel élégant m’a subjugué aussi avec une broche digne des musées ; c’est beau aussi un homme bien bijouté. Mais il est vrai qu’à les entendre, leur choix n’est pas fantastique ni riche même. Alors j’aime aussi les regarder passer. Je ne suis pas sexiste . Dès que vous portez de beaux bijoux, vous faîtes partie de mon club ! de ceux à qui je veux parler.

Merci à vous de porter des œuvres d’art ; de celles que l’on voit en vitrines Place Vendôme.

Merci de mettre sous nos yeux ébahis  cette beauté de bijoux.

Merci de ne pas les laisser flétrir dans vos coffres.

Merci de ce courage, de cette audace. Merci de mettre cette beauté en accès libre.

Je vous suis infiniment reconnaissante de révéler à mes yeux ébahis ces beauté d’un autre temps ; d’une autre vie.