LES BELLES RENCONTRES SE FONT RUE SAINTE ANNE avec LADISLAS BARBEY comme lapidaire.

Ingénieur de metier de formation – comme conducteur de travaux mais une activité manuelle et/ou artisanale, avec un changement de voies professionnel.

L’aventure commence par le choix d’une bague de fiancaille et Ladislas se pose la question de la taille des pierres à force de fréquenter les pierres.

Avec son parcours de formation, il s’intéresse et s’interroge sur la taille grâce aux rencontres professionnelles et aux échanges purement amicaux.

Suite à ça, Ladislas achéte une machine Play & Plug et c’est parti dans cette voie en plein confinement et les essais se cumulent et toujours grâce aux conseils, les débuts de taille avec une formation autodidacte mais pas sans connaissance des gemmes ni conseils de professionnels.

S’inscrire à l’Ecole des Gemmes pour finaliser sa connaissance des pierres pour mieux comprendre et saisir cette science. Car pour Ladislas c’est le 1er step d’être lapidaire. Ca a aussi du sens dans sa formation d’ingénieur.

La gemmologie fait naître la connaissance et la science.

Oui autodidacte Mais non pas seul avec une pratique assidue et les conseils de toute une profession grâce aux échanges amicaux et bienveillants.

La méthode française est plus intuitive et nécessite + d d’expérience.

La méthode qu’il choisit est celle plus proche des sciences avec des calculs d’angles, dessiné , modélisé pour avoir un rendu final.

PREVISUALISER L’OEIL & LA MAIN –

Bien visualiser et observé le brut. et l’arbitrage entre perte de poids et l’état de brillance. Le travail se fait sur la qualité de la taille. c’est ça le petit plus.

Il travaille en atelier partagé.

Je lui ai posé la question de son premier choix, son premier critére pour la taille de gemmes.

Sa réponse est la purete de la gemme et sa clarté pour le meilleur rendu . Puis la couleur avec ces effets de modes et les couleurs plus classiques – celles qui vont les 3/4 des ventes. Je crois comprendre qu’il aime les couleurs pastels dans certaines pierres. C’est pas si fréquent et à voir !

Puis la forme sans être plate et sans creux car là les défauts il n y a rien à gérer ni à modifier.

Ladislas achéte par correspondance et c’est assez rare de le dire et il y a bien sûr des erreurs.

Sans erreurs ! Quelles sont les leçons ! Qu’est ce que l on apprend ?

Car le choix des photos et l’exposition sont des élèments qui peuvent jouer dans le bon côté et le moins bon. C’est aussi un apprentissage et l’expérience qui font l oeil du connaisseur à l’achat et dans la recherche des gemmes.

Qu’est ce qui fait la qualité de la taille ? comprendre la facettage tres symétrique et s’appuyer sur la qualité du poli. Sa valeur ajoutée c’est de retailler de maniere adéquate pour que cela donne un plus pour la gemme.

C’est interessant de voir le point de vue différent quand il s agit de tailles fantaisistes trés demandées dans les pays anglo-saxon et trés réputées dans le monde des connaisseurs de lapidaires.

Le marché de la France est plus classique et liè à l’art de la taille juste et adéquate avec une gemme.

*Taille exotique ou fantaisiste pour les connaisseurs presque les professionnels du métier

*Taille française plus classique pour les pierres de centres facettées au dessus d un carat

*Taille sur pierres opaques avec des opales éthiopiennes

Nous avons eu cette discussion sur le travail manuel et le temps à calculer pour tailler une gemme qui va de quelques heures à quelques jours.

Encore une fois pas de normes. Il voit et visualise le résultat et le rendu final comme le critére final demandé.

Un rond brillant demande 3-4h et la demande spécifique d’une taille de 150 facettes lui a étè demandé. Il a travaillé sur la réfléxion lumière, le volume, avec un sacré calcul des angles !

Nous avons parlé du côté manuel de cette partie de travail qui demande un travail préparatoire avec une adequation intelligente entre l oeil et la main.

J’ai étè surprise par le passage quand il parle des autres sens que demande ce métier

Comme la délicatesse du toucher dans les faces des pierres, sur la machine ; la vue extrémement éxercée avec la loupe ; l’ouie à écouter la machine tournée, le son de l’outil avec la concentration au moment de la taille.

Ladislas est curieux de toutes nouveautés sur les différentes variétès des gemmes et il garde l’emmerveillement à travailler.

En photographe, il travaille la lumière – véritable enjeu professionnel – aussi bien dans la taille que ces photos.

Ladislas fait 2 salons par an – Sous peu le salon de la Gemm’Ac en septembre et le salon de Charenton.

J ai aimé sa démarche, son histoire les valeurs qu’il met dans son métier, la passion qu’il met à parler de ce métier et des gens qu’il rencontre.

Etre dans la recherche d’une gemme exceptionnelle.

Etre dans la recherche de la lumiére pour la taille.

Etre présent à ce métier et toutes les aventures qui commencent.