Ce que j’appelle la « zone de génie » de William réside dans cette capacité à prendre en compte la globalité d’un bijou. Son regard va bien au-delà du simple sertissage de pierres sur du métal. Son métier consiste à magnifier la pièce, à révéler sa singularité. Quand on peut le moins, dit-il, on peut offrir le plus. C’est ainsi qu’il conçoit sa mission de vie : faire rayonner chaque bijou à travers un sertissage inspiré et fidèle à la vision originelle.
Vous parlez la langues des douanes ou pas ? j ai pris des cours pour vous et je vous traduis.
J’ai eu quelques RDV avec la douane ces mois précédents et je vous propose de faire quelques posts pour reprendre les points discutés. Ces RDV étaient fait pour les ateliers avec qui je travaille . Cela permettra à ceux qui me posent la question de ce que je fais de leur répondre et d’expliquer ce que je fais pour les ateliers, pour vous.
Parlons de cette journée de rencontres. XXéme Rendez-vous gemmologiques de l’AFG.
Tout en restant à Paris – AFG grâce à cette journée de conférences nous a fait voyager dans des contrées lointaines, des pays au bout du monde, parfois dans le passé reculé presque préhistorique de la Terre.
Nous sommes descendus dans le grand bleu en combinaison de plongée pour aller chercher du corail et nous avons été les premiers de cordées pour rechercher les cristaux des montagnes ; des passionnés, des scientifiques, des ingénieurs nous ont parlé de leurs métiers et de cette notion d’éthique.
Tous ont à cœur de parler d’éthique, comment ils la vivent au quotidien et dans leurs métiers.
L’éthique a été abordée de manière spécifique par les gemmologues et les professionnels des gemmes, par les valeurs de nos conférenciers ou par leur savoir et grâce à leurs expériences. Chacun a évoqué les valeurs qu’ils mettent dans leur métier. Parce que nous savons de quoi nous parlons quand nous parlons de nos métiers. Chacun de nous.
Ce qui définit le mieux Laurie, c est le passé du bijou et vous écouter, écouter votre projet. Elle est de celle qui donne une longue vie, une autre vie aux bijoux, un second souffle.
1er episode de ma vie en ateliers.
J’accueille les douanes et je ne suis pas trés fiére, ni dans mon élèment. MAIS tout va bien se passer comme on dit.
Art nouveau Art déco. Entre les 2, mon coeur balance. J’aime la volupté des formes de l’Art Nouveau.
Il y a du mystére en Art Nouveau et du repos en Art Déco pour mon cerveau.
Est ce qu’il y a forcément un ruban parfumé ? un packaging spécial ? OU Est ce fait par un artisan ?
Parce que la France, ce sont les marques de luxe. Le luxe avec des grands logos et à grand renfort de marketing, de publicité. C’est complexe le luxe à la française.
La question est : Que recherche t-on quand on achéte un produit de luxe ?
Ca dit quoi de soi ? de son rapport aux autres ! de son rapport aux métiers et aux prix ?
La couleur, c’est la vie mais côté gemmes c’est l’embrouille aussi.
Une gemme n’a pas une seule couleur et ne se caractérise pas seulement par sa couleur.
Rien se perd, Rien ne disparaît . Tout se transforme.
Un conseil avant de donner à réparer. Mesurer le fil .compter les perles.
Pas de fantasme. Un collier se détend. le fils grandit et quand on le remonte c est plus court .Pas de vols. Rien de plus. Rien que la vie normale d’un fil de soie.
J’ai fait réaliser la bague de mon mari.
Le plus dur n’est pas de faire réaliser une bague par un atelier. Le plus dur est de trouver un style. Une signature. Une identité. Un visuel susceptible de lui plaire.
Voilà pourquoi la gemmologie est le prisme que je chéris dans ma vie.
Quels sont tes propres codes ? Quelle est ta vision du monde ? Qu’est ce que la gemmologie t’apporte?
Si je me souviens bien, d’assez loin, j’ai eu peur des crânes. Une expérience vaudou en plus en forêt amazonienne et quelques années plus tard ; toujours cette peur du crâne. Alors qu’aujourd’hui je fais des kilomètres pour en voir en bijou ou objet en relation avec les crânes et je vous parle même pas des bijoux « Memento Mori ».
Quelles sont mes rencontres au salon Timelessjewelsfair 2023 ? Quels sont mes coups de coeur ? Quels sont mes découvertes ? Ne vous cachez pas ! je vous ai vu ! et j ai adoré votre joaillerie.
Parce qu’en vrai, c’est fatiguant, c’est exigeant, c’est éreintant, ça peut être décevant aussi . Tant de mondes pour si peu de temps !
MAIS voilà, se lever le matin pour un salon c’est d’y aller parce que je sais que dans ma journée, je vais être subjuguée par un bijou que je ne vois que dans les livres ou en ventes aux enchéres ; qu’une gemme va m’offrir son plus bel aspect, sa spécificité visuelle que l’on rencontre si peu et que quelqu’un aura réussi à trouver pour nous la partager.
Rencontrez un PDG, vous en avez rêvé ou …. au plus loin du bout du monde, peut être l’avez vous imaginé et que se passerait il ? De quoi parleriez vous ? Quels sont les sujets que vous aborderiez ?
Je vous propose d’entendre Stanislas De Quercize sur le sujet de la joaillerie. Domaine de l’ excellence. Parler des métiers de joaillerie et de tous les métiers liés aux ateliers et à la création. Parler de Van Cleef & Arpels et Cartier et des mains d’or.
Ce RDV de ce matin, dans les bureaux de la Maison Millon pour voir des bijoux sélectionnés par Céline Rose David et pour une vente prévue au mois de décembre 2020.
Je vous propose de laisser parler les photos et les annotations de ces pièces réalisées par les expertes de la Maison Millon. L’avantage c’est que les pièces de joaillerie que vous voyez ont des légendes fournies qui vont combler votre curiosité. Je sais pourquoi je traîne dans toutes les ventes et expositions de bijoux. Cela me fait l’œil et rencontrer des merveilles… quelques fois ou plus rarement des pédagogues des bijoux …. Aussi ça compte ! et c’est essentiel.
Que faire et comment faire quand on veut faire un bijou ?… Comme pour soi. Comment trouver les idées et comment les mettre en place ? Comment faire pour trouver un joaillier à l’écoute ? je vous présente des idées et des témoignages et expériences pour que tout se passe bien.
C’est une conversation que j’ai avec Yanis sur les gemmes, mais aussi sur pleins d’autres éléments autour de la gemmologie. Cela concerne les voyages, les photos et le monde du négoce. Son frère et lui ont fait l’expérience des gemmes avant de faire des études dans ce domaine. Cette façon de voir les choses est une bonne leçon de vie et permet d’envisager les choses sous un nouveau jour… Oui, certaines expériences ont coûté chers…et d’autres ont été très instructives. A chacun sa méthodo. A chacun son expérience surtout sa façon de faire. Yanis est entre le scientifique qui aime partager son savoir et ses Tips et le pédagogue du négoce de pierres. Chaque fois il oscille entre ces 2 points. Apprendre pour enseigner aussi et acheter pour mieux montrer comment sont les gemmes.
Hubert Bari et David Lam sont les auteurs de ce livre de référence, en particulier pour les perles naturelles. L’idée était d’Hubert Bari après son célèbre exposition « Diamants : Au coeur de la terre, au coeur des étoiles, au coeur du pouvoir » au Muséum national d’Histoire naturelle en 2001. La perle est la seule gemme importante qui n’a pas été façonnée par l’homme. Nous avons voulu raconter son histoire à travers les différentes contrées et époques. Une gemme symbolique, une gemme finalement méconnue…
Partir à Tahiti , vous en rêvez actuellement et c’est aujourd’hui que vous montez à bord du vol spécialement affrêté pour les Îles. Je vous propose une rencontre avec 2 personnes indissociables de cette aventure des Merveilles du Pacifique, avec Mehdi et Aurélie. La rencontre a lieu dans leur atelier dans Paris. Où que je regarde, je vois des perles noires de Tahiti. Les perles ce sont mes pièces préférées et celles de ces îles encore plus ! Lors de ma rencontre, ce que j’aime dans ce tandem est leur force de travail, la parfaite osmose de travail. Ce qui fait un trait d’union entre eux est déjà cette perle de Tahiti. C’est une découverte au travers d un voyage, d’une expérience de vie pour Mehdi et joaillière de profession, Amélie trouve dans ces perles un attrait particulier et sans aucune comparaison avec les autres gemmes. Ils savent en parler comme personne.
Je pourrai parler longuement du travail de cet atelier et de Philippe Nicolas mais l’écouter est sûrement plus intéressant et l’entendre parler de son parcours est tellement enrichissant. Bien sûr il parle de son parcours et aussi de ces collaborations avec d’autres artistes de grande renommée. Son travail est à l’origine de bien des Merveilles. Quelques soient les chemins que l’on prend, tout commence par un dessin, une pierre, une âme artistique au service de la pierre ou d’autres artistes joailliers. J’ai entendu son humilité à parler de son travail et à ne pas revendiquer le travail des créateurs … C’est un message tellement rare que je ne l’imaginais pas l’entendre.
Elodie Froger commissaire priseur dans sa fonction va nous dévoiler l’envers des ventes , les préparatifs et tout le travail que cela demande. Et commençons par la première information, un commissaire priseur est celui ou celle qui met un prix ! D’où le nom. Elodie nous permet de comprendre les différents styles de ventes , le pourquoi et le comment de ce parcours et de cette institution qu est la vente aux enchères et comment elle peut être faite de manière différente .Elodie nous parle de son parcours et les différentes formations qu’elles décident de faire pour être plus pointues dans son domaine et des choix professionnels qu’elle prend. Elodie Froger a eu plusieurs vies professionnelles dans sa vie. Sa connaissance des bijoux est passionnante, aussi en horlogerie et en gemmologie.
J’etais persuadée que la discussion tournerait autour des gemmes et des études.Bref un truc facile , une discussion facile. Mon dieu mais quelle claque, quelle leçon de vie , quelle parcours .. Je sais que beaucoup de femmes sont géniales en quelques mots et en quelques actes souvent et en des silences aussi. Alors ce parcours pour créer une école de la Gem-A ! Vous saurez tout ou presque et en fin de compte c’est assez simple et évident. Je dirai que c’est le contexte qui vaut la chance d’écouter Fabienne Thouvenot. Vous comprendrez sa passion, son sens inné de la pédagogie pour parler sciences, gemmes, sciences physiques sciences de la Terre et autres. Cette scientifique a un don pour la transmission, l’éducation . Ca tombe bien ! elle crée une école de le gemmologie.
Quand j’ai rencontré cette Maître d’Art, ce qui saute aux yeux dans son discours c’est son professionnalisme et son envie ou besoin de faire connaître son métier, de faire parler sa broderie pour le travail prodigieux qu’elle fait … avec son élève et son atelier.
Ce que j’appelle la « zone de génie » de William réside dans cette capacité à prendre en compte la globalité d’un bijou. Son regard va bien au-delà du simple sertissage de pierres sur du métal. Son métier consiste à magnifier la pièce, à révéler sa singularité. Quand on peut le moins, dit-il, on peut offrir le plus. C’est ainsi qu’il conçoit sa mission de vie : faire rayonner chaque bijou à travers un sertissage inspiré et fidèle à la vision originelle.
Vous parlez la langues des douanes ou pas ? j ai pris des cours pour vous et je vous traduis.
J’ai eu quelques RDV avec la douane ces mois précédents et je vous propose de faire quelques posts pour reprendre les points discutés. Ces RDV étaient fait pour les ateliers avec qui je travaille . Cela permettra à ceux qui me posent la question de ce que je fais de leur répondre et d’expliquer ce que je fais pour les ateliers, pour vous.
Parlons de cette journée de rencontres. XXéme Rendez-vous gemmologiques de l’AFG.
Tout en restant à Paris – AFG grâce à cette journée de conférences nous a fait voyager dans des contrées lointaines, des pays au bout du monde, parfois dans le passé reculé presque préhistorique de la Terre.
Nous sommes descendus dans le grand bleu en combinaison de plongée pour aller chercher du corail et nous avons été les premiers de cordées pour rechercher les cristaux des montagnes ; des passionnés, des scientifiques, des ingénieurs nous ont parlé de leurs métiers et de cette notion d’éthique.
Tous ont à cœur de parler d’éthique, comment ils la vivent au quotidien et dans leurs métiers.
L’éthique a été abordée de manière spécifique par les gemmologues et les professionnels des gemmes, par les valeurs de nos conférenciers ou par leur savoir et grâce à leurs expériences. Chacun a évoqué les valeurs qu’ils mettent dans leur métier. Parce que nous savons de quoi nous parlons quand nous parlons de nos métiers. Chacun de nous.
Ce qui définit le mieux Laurie, c est le passé du bijou et vous écouter, écouter votre projet. Elle est de celle qui donne une longue vie, une autre vie aux bijoux, un second souffle.
1er episode de ma vie en ateliers.
J’accueille les douanes et je ne suis pas trés fiére, ni dans mon élèment. MAIS tout va bien se passer comme on dit.
Art nouveau Art déco. Entre les 2, mon coeur balance. J’aime la volupté des formes de l’Art Nouveau.
Il y a du mystére en Art Nouveau et du repos en Art Déco pour mon cerveau.
Est ce qu’il y a forcément un ruban parfumé ? un packaging spécial ? OU Est ce fait par un artisan ?
Parce que la France, ce sont les marques de luxe. Le luxe avec des grands logos et à grand renfort de marketing, de publicité. C’est complexe le luxe à la française.
La question est : Que recherche t-on quand on achéte un produit de luxe ?
Ca dit quoi de soi ? de son rapport aux autres ! de son rapport aux métiers et aux prix ?
La couleur, c’est la vie mais côté gemmes c’est l’embrouille aussi.
Une gemme n’a pas une seule couleur et ne se caractérise pas seulement par sa couleur.
Rien se perd, Rien ne disparaît . Tout se transforme.
Un conseil avant de donner à réparer. Mesurer le fil .compter les perles.
Pas de fantasme. Un collier se détend. le fils grandit et quand on le remonte c est plus court .Pas de vols. Rien de plus. Rien que la vie normale d’un fil de soie.
J’ai fait réaliser la bague de mon mari.
Le plus dur n’est pas de faire réaliser une bague par un atelier. Le plus dur est de trouver un style. Une signature. Une identité. Un visuel susceptible de lui plaire.
Voilà pourquoi la gemmologie est le prisme que je chéris dans ma vie.
Quels sont tes propres codes ? Quelle est ta vision du monde ? Qu’est ce que la gemmologie t’apporte?
Si je me souviens bien, d’assez loin, j’ai eu peur des crânes. Une expérience vaudou en plus en forêt amazonienne et quelques années plus tard ; toujours cette peur du crâne. Alors qu’aujourd’hui je fais des kilomètres pour en voir en bijou ou objet en relation avec les crânes et je vous parle même pas des bijoux « Memento Mori ».
Quelles sont mes rencontres au salon Timelessjewelsfair 2023 ? Quels sont mes coups de coeur ? Quels sont mes découvertes ? Ne vous cachez pas ! je vous ai vu ! et j ai adoré votre joaillerie.
Parce qu’en vrai, c’est fatiguant, c’est exigeant, c’est éreintant, ça peut être décevant aussi . Tant de mondes pour si peu de temps !
MAIS voilà, se lever le matin pour un salon c’est d’y aller parce que je sais que dans ma journée, je vais être subjuguée par un bijou que je ne vois que dans les livres ou en ventes aux enchéres ; qu’une gemme va m’offrir son plus bel aspect, sa spécificité visuelle que l’on rencontre si peu et que quelqu’un aura réussi à trouver pour nous la partager.
Rencontrez un PDG, vous en avez rêvé ou …. au plus loin du bout du monde, peut être l’avez vous imaginé et que se passerait il ? De quoi parleriez vous ? Quels sont les sujets que vous aborderiez ?
Je vous propose d’entendre Stanislas De Quercize sur le sujet de la joaillerie. Domaine de l’ excellence. Parler des métiers de joaillerie et de tous les métiers liés aux ateliers et à la création. Parler de Van Cleef & Arpels et Cartier et des mains d’or.
Ce RDV de ce matin, dans les bureaux de la Maison Millon pour voir des bijoux sélectionnés par Céline Rose David et pour une vente prévue au mois de décembre 2020.
Je vous propose de laisser parler les photos et les annotations de ces pièces réalisées par les expertes de la Maison Millon. L’avantage c’est que les pièces de joaillerie que vous voyez ont des légendes fournies qui vont combler votre curiosité. Je sais pourquoi je traîne dans toutes les ventes et expositions de bijoux. Cela me fait l’œil et rencontrer des merveilles… quelques fois ou plus rarement des pédagogues des bijoux …. Aussi ça compte ! et c’est essentiel.
Que faire et comment faire quand on veut faire un bijou ?… Comme pour soi. Comment trouver les idées et comment les mettre en place ? Comment faire pour trouver un joaillier à l’écoute ? je vous présente des idées et des témoignages et expériences pour que tout se passe bien.
C’est une conversation que j’ai avec Yanis sur les gemmes, mais aussi sur pleins d’autres éléments autour de la gemmologie. Cela concerne les voyages, les photos et le monde du négoce. Son frère et lui ont fait l’expérience des gemmes avant de faire des études dans ce domaine. Cette façon de voir les choses est une bonne leçon de vie et permet d’envisager les choses sous un nouveau jour… Oui, certaines expériences ont coûté chers…et d’autres ont été très instructives. A chacun sa méthodo. A chacun son expérience surtout sa façon de faire. Yanis est entre le scientifique qui aime partager son savoir et ses Tips et le pédagogue du négoce de pierres. Chaque fois il oscille entre ces 2 points. Apprendre pour enseigner aussi et acheter pour mieux montrer comment sont les gemmes.
Hubert Bari et David Lam sont les auteurs de ce livre de référence, en particulier pour les perles naturelles. L’idée était d’Hubert Bari après son célèbre exposition « Diamants : Au coeur de la terre, au coeur des étoiles, au coeur du pouvoir » au Muséum national d’Histoire naturelle en 2001. La perle est la seule gemme importante qui n’a pas été façonnée par l’homme. Nous avons voulu raconter son histoire à travers les différentes contrées et époques. Une gemme symbolique, une gemme finalement méconnue…
Partir à Tahiti , vous en rêvez actuellement et c’est aujourd’hui que vous montez à bord du vol spécialement affrêté pour les Îles. Je vous propose une rencontre avec 2 personnes indissociables de cette aventure des Merveilles du Pacifique, avec Mehdi et Aurélie. La rencontre a lieu dans leur atelier dans Paris. Où que je regarde, je vois des perles noires de Tahiti. Les perles ce sont mes pièces préférées et celles de ces îles encore plus ! Lors de ma rencontre, ce que j’aime dans ce tandem est leur force de travail, la parfaite osmose de travail. Ce qui fait un trait d’union entre eux est déjà cette perle de Tahiti. C’est une découverte au travers d un voyage, d’une expérience de vie pour Mehdi et joaillière de profession, Amélie trouve dans ces perles un attrait particulier et sans aucune comparaison avec les autres gemmes. Ils savent en parler comme personne.
Je pourrai parler longuement du travail de cet atelier et de Philippe Nicolas mais l’écouter est sûrement plus intéressant et l’entendre parler de son parcours est tellement enrichissant. Bien sûr il parle de son parcours et aussi de ces collaborations avec d’autres artistes de grande renommée. Son travail est à l’origine de bien des Merveilles. Quelques soient les chemins que l’on prend, tout commence par un dessin, une pierre, une âme artistique au service de la pierre ou d’autres artistes joailliers. J’ai entendu son humilité à parler de son travail et à ne pas revendiquer le travail des créateurs … C’est un message tellement rare que je ne l’imaginais pas l’entendre.
Elodie Froger commissaire priseur dans sa fonction va nous dévoiler l’envers des ventes , les préparatifs et tout le travail que cela demande. Et commençons par la première information, un commissaire priseur est celui ou celle qui met un prix ! D’où le nom. Elodie nous permet de comprendre les différents styles de ventes , le pourquoi et le comment de ce parcours et de cette institution qu est la vente aux enchères et comment elle peut être faite de manière différente .Elodie nous parle de son parcours et les différentes formations qu’elles décident de faire pour être plus pointues dans son domaine et des choix professionnels qu’elle prend. Elodie Froger a eu plusieurs vies professionnelles dans sa vie. Sa connaissance des bijoux est passionnante, aussi en horlogerie et en gemmologie.
J’etais persuadée que la discussion tournerait autour des gemmes et des études.Bref un truc facile , une discussion facile. Mon dieu mais quelle claque, quelle leçon de vie , quelle parcours .. Je sais que beaucoup de femmes sont géniales en quelques mots et en quelques actes souvent et en des silences aussi. Alors ce parcours pour créer une école de la Gem-A ! Vous saurez tout ou presque et en fin de compte c’est assez simple et évident. Je dirai que c’est le contexte qui vaut la chance d’écouter Fabienne Thouvenot. Vous comprendrez sa passion, son sens inné de la pédagogie pour parler sciences, gemmes, sciences physiques sciences de la Terre et autres. Cette scientifique a un don pour la transmission, l’éducation . Ca tombe bien ! elle crée une école de le gemmologie.
Quand j’ai rencontré cette Maître d’Art, ce qui saute aux yeux dans son discours c’est son professionnalisme et son envie ou besoin de faire connaître son métier, de faire parler sa broderie pour le travail prodigieux qu’elle fait … avec son élève et son atelier.
Ce que j’appelle la « zone de génie » de William réside dans cette capacité à prendre en compte la globalité d’un bijou. Son regard va bien au-delà du simple sertissage de pierres sur du métal. Son métier consiste à magnifier la pièce, à révéler sa singularité. Quand on peut le moins, dit-il, on peut offrir le plus. C’est ainsi qu’il conçoit sa mission de vie : faire rayonner chaque bijou à travers un sertissage inspiré et fidèle à la vision originelle.
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Enfin votre curiosité va être récompensée car je vous invite à embarquer dans le monde des ateliers de joaillerie pour rencontrer des professionnels autour des métiers de la fabrication de bijoux et pour parler de gemmologie, la science qui étudie et identifie les gemmes.
Je questionne des professionnels qui me racontent leurs parcours de vie et au fil de notre discussion enregistrée nous parlons de leurs métiers et de leur vision, de leur quotidien. Durant des années à travailler avec eux dans les ateliers de joaillerie, j’ai découvert les profils et les personnalités d’Hommes et de Femmes dans cet univers. Et je veux qu’ils soient plus reconnus. Je ne dissocie pas la joaillerie et la gemmologie car ce sont les 2 faces d’un même métier comme les 2 éléments indissociables d’une pièce de joaillerie.
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1 journée à Anvers
Lundi matin aux aurores, ça pique. Direction Anvers. La Bourse aux diamants.
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Lundi matin aux aurores, ça pique. Direction Anvers. La Bourse aux diamants.
Le matin, ça pique un peu d’être dans un train aux aurores. Mais le spectacle du jour qui se lève, cette lumière si particulière du Nord qui s’étire sur les rails, suffit à me réveiller pour de bon. Je me sens à la fois curieuse et un peu intimidée. Je vais à Anvers, dans le quartier des diamantaires. Un lieu mythique, silencieux, inconnu du grand public.
Intimidée par les gemmes que je vais croiser, par ce monde de spécialistes, de passionnés, d’initiés. Ce genre de rencontre me fait toujours cet effet : je m’apprête à entrer dans un sérail, une communauté avec ses codes, son langage. Même si le diamant n’est pas ma spécialité – je suis plutôt team pierres de couleur –, je sens que je vais toucher à quelque chose de fondamental. Car le diamant n’est pas une simple gemme : c’est un système, un univers à part entière.
À deux pas seulement de la gare d’Anvers, je tombe sur un quartier étrange : très calme, presque désert. Il y règne une ambiance feutrée, silencieuse, qui intrigue. Pas un bruit, pas de vitrine tape-à-l’oeil . Je viens de poser le pied dans le quartier des diamantaires.
BOURSE AUX DIAMANTS
Je suis tout de suite happée par cette atmosphère unique. On sent que quelque chose d’inhabituel se joue ici. Je découvre que ce quartier est le cœur névralgique du commerce mondial du diamant. La fameuse Bourse aux diamants d’Anvers est là, discrète, sans artifice, mais d’une puissance économique insoupçonnée. Le contraste entre l’apparence calme du quartier et son rôle stratégique est saisissant.
La journée est organisée par l’Association de l’école de la GEMM Academy, une association de gemmologues avec laquelle nous partageons un socle commun d’études et d’apprentissage et de diplômes : méthodes d’analyse, rigueur scientifique, curiosité éclairée. Cela facilite les échanges.
On rentre dans le dur très vite, dès la première rencontre, chez HRD.
HRD
Et là, surprise : on nous montre… des bruts. Pas si courant, et pas si simple à obtenir.
Voir un diamant brut, c’est revenir à l’origine. Loin des tailles parfaites, des brillants calibrés pour les vitrines. Ici, on touche à la matière, à la géologie, à la complexité des cristaux, presqu à la création des continents.
On découvre aussi les coulisses de la certification, avec ses défis actuels : guerre, crise économique, mutations de marché. Et surtout, une perte de confiance, palpable, que les professionnels peinent à contenir. Le diamant traverse une zone de turbulence comme il en a rarement connu.
Tout repose sur un équilibre délicat : la confidentialité, le secret des échanges, et l’argent en jeu. Rien ne filtre à l’extérieur. Tout se joue en privé, entre gens de confiance. Et ce silence, cette discrétion, sont peut-être les vraies raisons de la pérennité de ce modèle… mais aussi de ses fragilités.
Je réalise que je suis en train de pénétrer un monde à part. Un univers méconnu, presque mythique. Qui sait vraiment comment fonctionne la Bourse aux diamants ? Qui connaît les règles ? Le grand public l’imagine souvent avec des clichés de luxe et de pierres étincelante mais la réalité est tout autre : sobre, stricte, codifiée. Et surtout, profondément fermée.La Bourse, c’est un lieu d’échanges. On y achète, on y vend, mais pas seulement. C’est un carrefour où se croisent tailleurs, courtiers, sous-traitants, transporteurs.Les objets échangés ? Des diamants bruts ou taillés.Les clients ? Des professionnels, souvent internationaux. C’est un marché global où la pierre circule plus vite que l’information.Le système repose sur l’intégrité. Les tricheurs, les faussaires, les « margoulins » sont vite repérés et mis à l’écart. Ils peuvent même être affichés à l’entrée de la Bourse pour prévenir les autres. L’autocontrôle est une forme d’éthique : on protège l’ensemble de l’écosystème en éliminant ceux qui risquent de le fragiliser.Ici, la parole suffit. Un accord verbal vaut contrat. L’échange repose sur la confiance absolue entre les parties. Ce qui est dit est fait. Pas de clauses à rallonge, pas d’avocats à chaque coin de table. Une poignée de main scelle l’affaire. C’est à la fois fascinant et déroutant, surtout dans un monde où tout est aujourd’hui hyper-réglementé.A la Bourse aux diamants, la confidentialité, le secret des échanges, et l’argent en jeu. Rien ne filtre à l’extérieur. Tout se joue en privé, entre gens de confiance. Et ce silence, cette discrétion, sont peut-être les vraies raisons de la pérennité de ce modèle… mais aussi de ses fragilités.COVID, guerre en Ukraine, arrivée massive du diamant de synthèse, changement générationnel et culturel dans les protagonistes du marché : tout cela fragilise un équilibre qui semblait, jusqu’à peu, immuable. Si chacun de ces éléments avait surgi seul, le secteur aurait su absorber le choc. Mais là, tout arrive en même temps. Résultat : baisse de chiffre d’affaires, incertitudes, perte de repères. Même la sérénité si caractéristique de ce monde discret semble s’éroder.
La pandémie a laissé des traces profondes. Pendant les confinements, tout s’est arrêté : les ateliers ont fermé, les acheteurs ont disparu, les circuits logistiques ont été bloqués. De nombreux diamantaires ont quitté le métier.
Ce qui saute aux yeux, c’est le changement de visages dans la rue. Les diamantaires juifs, historiquement au cœur du système, laissent progressivement place aux acteurs indiens. Leurs compétences en taille, leur puissance bancaire – parfois bien plus flexible que les règles européennes – et leur présence croissante créent un nouveau paysage. La génération précédente, plus âgée, plus religieuse, moins présente, cède le terrain. La mutation est en cours.
La guerre en Ukraine a été un deuxième choc. Anvers a perdu l’accès au marché russe, sous le coup des sanctions. Or, la Russie était un acteur majeur de la filière. Résultat : une baisse de 30 % du chiffre d’affaires. Et pendant qu’Anvers se replie, la Russie continue ses affaires via Dubaï, Israël ou l’Inde. Les pierres trouvent d’autres routes, mais Anvers perd sa centralité.
Le diamant de synthèse a été annoncé comme une révolution. Il crée aujourd’hui surtout de la confusion. Sa valeur reste basse, sa production excède la demande, son discours – souvent flou – inquiète plus qu’il ne rassure. Les professionnels peinent à l’intégrer, et les clients ne s’y retrouvent pas. C’est un produit qui existe, mais qui n’a pas encore trouvé sa place. Ni dans les cœurs, ni dans les marchés.
Visite des tailleurs et prestataires de certifications à Anvers. Fin de la journée et peut être d’un monde.
L’après-midi, nous visitons des tailleurs, des sous-traitants, des spécialistes de la certification. Et là, je suis scotchée. Le niveau de rigueur, la précision des analyses, la richesse des bases de données utilisées pour identifier une pierre, sa provenance, sa structure. C’est impressionnant. Des calculs d’angles, des mesures d’inclusions, des références open-source croisées… Une armée d’outils pour tenter de répondre à une seule question : que voit-on vraiment dans cette pierre ?Je repars de cette journée comme on sort d’une usine à lingots : les yeux grands ouverts, l’esprit nourri, et le cœur un peu bousculé. J’ai vu un monde discret, fragile, puissant, technique, humain. J’ai été accueillie, j’ai observé, j’ai écouté. Et maintenant, je comprends un peu mieux l’impact de ce microcosme sur des enjeux globaux.Je n’ai pas aimé l’entre-soi. Le goût du secret pour le secret. L’impression parfois que l’on protège un territoire plus qu’on ne le transmet. C’est une affaire de génération, peut-être. Mais je pense que les mutations actuelles appellent à plus d’ouverture, de pédagogie, de transparence. Le roi est mort, vive le roi… mais lequel, à dire vrai ?
Changement de paradigme – Changement de visages – Changement de pouvoir
Un changement de paradigme est clairement en cours. Attention aux secousses. Attention aux récits trop bien ficelés. Le business mute.
Et comme souvent, ceux qui survivront sont ceux qui sauront s’adapter, comprendre, écouter.
Le centre de gravité est en train de se déplacer — silencieusement, mais sûrement.