J’ai attrapé un drôle de virus en fréquentant les musées. Depuis quelques temps je remarque que les tableaux me parlent. Je me soigne MAIS dans cette drôle de maladie, la chance que j ai ; c’est que ce sont les tableaux de femmes bijoutés de leurs plus beaux atours.

Elles me racontent leur histoires, nous parlons bijoux surtout et je navigue entre rêve et fantasme. Elles me racontent leur histoires, des bijoux ; je navigue entre rêve et fantasme. Cet été je vous propose les scénettes que j’écris.

Un peu de culture.

Un peu de bijoux.

Un peu de glamour.

Un peu d’humour.

Une pause à lire.

HISTOIRE FICTIONNELLE ET ROMANCEE – totalement inventée et révée.

Diadème de gauche : J’adore les mariages l’étè. Ca sent le bonheur, la Fête de l’amour. C’est romantique un mariage.

Diadéme de droite : Mais là Te trompe pas , c’est pas romantique, c’est politique. Ton frére couronne sa femme. C’est du jamais vu. C’est le haut du panier. Aprés, ça m’embête que sa couronne soit la plus belle. Zut Alors !

Diadéme du centre : Ecoute. Tout le monde nous regarde ; Souris quand tu parles. je crois que les nôtres sont pas mal. A dire vrai .

Diadéme de côté : Toi si personne te remarque, tu n’existes pas. Mais profite du spectacle. Il y a carrément le monde entier qui défile devant nous.

Diadéme du bout : Vous ne pouvez pas arrêter de parler non stop ! On finit par entendre que vous ! Je vous rappelle que vous n’êtes pas le centre de la scéne.

Et vous avez vu les cousines plus loin ! On dirait qu’elles chuchotent aussi.

Et pourquoi elles sont si loin de nous ! j’entends pas ce qu’elles disent. Zut !

Diadémes en choeur : En tout cas, c’est la Place Vendôme qui a eu le plus la côte aujourd’hui. Tous les diadémes viennent de là. Si ça continue, ca va se savoir que les joailliers de la Place travaillent pour nous. Mince ! c’est pas discret pour le coup. Ca va faire la Une des tableaux.

C’est moi qui te regarde. Ne détourne pas le regard. Je me demande bien comment tu pourrais le faire. Car je t’hypnotise, je t’enléve et je te capture dans mon monde.

As tu vu comment je suis parée ! Des pièces d’émeraude comme tu n’en verras jamais. Tous ces verts hypnotisent, te font disparaître sous cette forêt primaire. Cette dorure sur mes épaules me donne un port de reine. Je me suis parée de mes plus beaux atours pour mieux capturer ton regard, pour mieux me regarder.

Sais tu d’où je viens ? Non ! Je suis de toutes époques, je ressemble plus à une déesse, mon port de reine y est pour beaucoup, je le travaille depuis des années et je te laisse être séduit par mes pouvoirs attractifs de séduction avec toutes ces gemmes et ces couleurs. Viens à moi dans mon monde pour l’éternité. Elle est belle cette proposition. Tu seras éternel et tout à moi. Mon esclave. Pour ton plus grand Bonheur.

Cette peinture d’Umberto Bottazi m’a hypnotisée avec ce portait de cette femme si énigmatique et si gracieuse. Il est appelé “Peintre de chiméres” 1931. Je ne sais pas plus de choses et ca joue encore plus pour sa singularité. La 1ére fois que je l’ai vue est à Rome à une exposition dans un temple. Depuis ce tableau m’accompagne souvent et fait partie des mes préférées.

Tableau 152*37.5 cm / Huile sur panneau.

Dimanche aprés-midi sur la plage basque

Ensemble sur la plage, ce moment de pause est déjà fini. Il faut déjà penser à rentrer. Le ciel se pare de couleurs de fin de journées.

Nous sommes venues à la plage pour sortir un peu de mon village et de la vie dure de labeur à la campagne ou en ville toute la semaine . Bien sûr tout va bien et mieux quand ce sont les fêtes des villages et que l’on va danser tout l’aprés-midi, on rentre en courant virevoltant encore avec les airs de musique traditionnelles. Nos pieds ne touchent pas le sol tellement nous avons l’espadrille légére et les notes de musiques résonnent encore dans nos têtes. On rentrera fatiguée mais heureuse.

Mais cet aprés-midi , le resac de la mer emporte mes pensées et je m’imagine aussi partir sur la mer comme les hommes de mon villages le font pour une vie meilleur loin de nous et du pays.

Les seules bijoux que l’on porte sont nos boucles d’oreilles. Ce sont celles de nos grand-méres. Notre trésor. Mes cheveux sont noirs et cela illumine d’autant plus ces breloques allongés en corail et en or.

Et vous ! De quoi sont fait vos rêves et pensées quand vous êtes allongés sur le sable en bord de mer ?

Tableau du Musée Basque et de l’histoire de Bayonne sur les quais .Femmes basques après le bainJules-Jacques Veyrassat (Paris, 1828 – 1893)Huile sur toile H. 155; l. 210 cm.1870

les femmes basques sont souvent representes dans les champs et quelques photos attestant qu elles dansent et jouent même ….. à la pelote.

La vie à cette epoque est dure, comme dans toutes les campagnes de france.

J’ai également regretté qu’au musée, il y ait peu de représentations de ces femmes basques, alors que l’on parle et voit des habits traditionnels de toutes les campagnes de France. quelles soient de cbretagne , normandes ou alsaciennes. j ai dans l oeil leurs costumes et leurs representations .

Au début du 19e siècle, les femmes basques étaient souvent représentées dans les tableaux de l’époque avec des éléments caractéristiques de leur culture et de leur mode de vie.

Jeune fille de Grande Kabylie : Portrait d’Algérienne

Toi qui passes , arrêtes toi et prends quelques minutes pour me raconter ta vie.Je suis là depuis si longtemps et je t ai déjà vue plusieurs fois ici.

Je te trouve bien vieille à visiter ce bel endroit. Est ce que tu as tant de temps à perdre à me regarder et à errer dans ce musée ?Je voudrai que tu me parles de ta vie de jeune fille toi qui a tant de cheveux blancs. tes rides ne sont pas celles de ma mére. Tu n’est pas tannée par le soleil.

Aujourd hui je me suis faite si belle pour ce moment où je pose. Toutes les femmes de ma famille m’ont apportées leurs bijoux. J’aime que vous en passant, vous admiriez ce tableau et que les bijoux que je porte vous émerveillent. Pour être sincére, j’ai mis tous les bijoux que je pouvais.

Ne trouves tu pas que ma couronne est royale posée sur ma tête telle quelle ?Sais tu que je ne vieillirais jamais ainsi représentée et bijoutée ?

Merci de ton regard.

Merci pour toutes les questions que je lis dans tes yeux ! Depuis plus d’un siécle, je lis les regards des femmes et je vous remercie pour ces si belles émotions.

Reviens me voir de temps en temps ; je te raconterais le regard de mes visiteuses et cette fois je te raconterais les vies que j imagine que vous avez.

Histoire fictionnelle admirative romancée.

Canuet Louise (19e siècle-20e siècle) -Paris, musée du quai Branly – Jacques Chirac Sur le cadre : « il n’y a d’autre vainqueur que Dieu » Fin du 19e – Début du 20e siècle -DIMENSIONS Hauteur : 1.75 m Profondeur : 0.75 m MODE D’ENTRÉE : Don Gueyer, 1978 CRÉDIT Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du quai Branly – Jacques Chirac) / image RMN-GP